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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:43

par soleil ou par  la grisaille les escapades diverses ont égréné Novembre


 Sport

              -  tournette le 1er sous grisaille et l'étonnement devant un troupeau de bouquetins 
                  au  niveau du refuge Rosérie

              -  1/2 marathon à Lausanne

              -  croix du Nivolet  18   sous un soleil magnifique et des sous bois aux tapis chatoyants

              -  cross de Saint-Jorioz  sous la pluie mais toujours dynamisant pour qui sait s'adonner à l'effort
                     et à la "  douleur ensommeillée par la chimie salvatrice !!

 

 Cinema - Musique

              - Amour superbe film sur la séparation en  fin de vie de 2 êtres amoureux
              - sous la ville film sur le ghetto de Lvov en Pologne comment vivre 14 mois à 10 dans les égouts pour survivre
               - concert Rencontre Fauré/schuman  quattuor pour piano et cordes

Papilles

             - le salon des saveurs du Terroir avec l'abondance de vins, charcuterie, fromage et pâtesserie
               (developpées dans 2 livres    www.mercotte.fr)


congrès et réunions

            -  Bordeaux toujours très apprécié et passionnant
            - Clinique générale  la préparation des ateliers pour les professionnels

 

 

                                            tounetteneige12111.jpg         tournette12111-2.jpg  

                              Tournette sommet  too late to carry on                      Tapis de feuilles plaisir des yeux

 

boquetins2.jpg   bouc.jpg

Défiance ou confiance ???  Belle posture dans le gris du ciel

 

121125_crossstjo.jpg   cross2.jpg

                                           terrain légèrement glissant                                  foulée dynamique

 

 croixnivollet121118.jpg                                                                    Descente Croix du Nivolet  1547 m   D+ 1200

 

 

Amourposter 175205   956861 amour-de-michael-haneke

 

Un homme rieur qui ne l'empêche pas d'assumer la gravité de ses films, de Funny Games à La Pianiste, de Caché à Code inconnu. Et ce n'est pas Amour, sa deuxième Palme d'or (après Le Ruban blanc), qui déroge à la règle: Michael Haneke, 70 ans, devenu l'un des plus grands réalisateurs du monde, y met en scène la fin d'une vie et la force des sentiments.

 

      - Dans Amour, pour la première fois, vous ne proposez pas de fin ouverte. Il s'agit même d'une conclusion sans appel. Pourquoi?

Ah non! Je ne propose rien. J'écris toujours mes films de manière que le spectateur ait sa propre interprétation. Pour en avoir parlé avec le public, je sais que la scène finale est vue de manière différente: un acte d'amour, pour certains, le geste d'une personne dépassée par les événements, pour d'autres. On ne sait pas ce que pense réellement le personnage à la fin. Dans la réalité, nous faisons des choses sans vraiment savoir pourquoi. Les apparences sont souvent contradictoires, et nous trouvons une explication qui relève plus de l'alibi que de la raison. L'être humain est d'une complexité insondable et donc la source d'une grande richesse créative. 

 

   -  Prenez-vous en compte le spectateur et la réaction qu'il aura lorsque vous écrivez vos scénarios?

Le spectateur est une donnée importante dans toute forme d'art. L'échange est essentiel. Un film qui ne laisse pas de place aux fantasmes du public ne fonctionne pas. Un réalisateur se doit de réfléchir à la position du spectateur. Si un livre vous ennuie, vous pouvez passer des pages. Au cinéma ou au théâtre, vous ne pouvez pas sauter des scènes. A moi de retenir son attention jusqu'au bout. Si je n'y parviens pas, j'ai raté mon film. 

 

   - Vous rejoignez donc Alfred Hitchcock, qui disait faire de la "direction de spectateur"?

Oui, car la manipulation est l'essence de la mise en scène. La question est ensuite de savoir dans quel sens on manipule. Dans Amour, je veux que le spectateur soit touché et, en même temps, qu'il remplisse, avec ses propres expériences, l'espace que je lui laisse. Il est facile de le noyer dans le sentimentalisme ou le misérabilisme. Tout est une question de mesure. Il faut le saisir, pas l'étouffer. Disons que cela correspond à de la manipulation responsable. Le spectateur est un être humain et je dois respecter sa liberté de penser par lui-même. 

 

hanekeportraitcannes-film-festival

 

    - Vous avez été étudiant en psychologie et en philosophie. En quoi cela vous a-t-il aidé pour réaliser des oeuvres de fiction?

Je ne sais pas. J'étais un peu naïf à l'époque. Je voulais étudier la philosophie pour m'aider à trouver des réponses aux grandes interrogations sur le monde. Je n'ai compris qu'une chose: il n'y a pas de réponse. Je n'ai pas été un étudiant très assidu, puisque j'allais trois fois par jour au cinéma. Un de mes grands chocs fut la découverte de Robert Bresson. Emotionnellement, Salo ou les 120 journées de Sodome, de Pasolini, est le film qui m'a le plus marqué. Comme tout le monde. Il est insupportable au sens premier du terme. J'ai le DVD chez moi mais je ne l'ai jamais revu. J'ai peur. 

 

 - Que pensez-vous de la phrase de Nietzsche: "Deviens ce que tu es"?

J'adore Nietzsche, mais cette phrase est un peu pathétique, non? C'est une utopie. Certes, on peut rêver ou, en tout cas, faire de son mieux. Je suis sans doute un peu plus tolérant... Non, en fait. Je deviens plus vite agressif. Peut-être la sagesse viendra-t-elle dans les vingt prochaines années.  

 

fauremusicien faureschuman.jpg  schumanmusicien.jpg

        Fauré  1845-1924                           Programme    25 11 2012              Schuman      1810 - 1856

                      

 

confiserieenseigneBR.jpg

Tout ce que vous aimez à consommer sans limite    

 

 

 

 

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