par soleil ou par la grisaille les escapades diverses ont égréné Novembre
Sport
- tournette le 1er sous grisaille et l'étonnement devant un troupeau de bouquetins
au niveau du refuge Rosérie
- 1/2 marathon à Lausanne
- croix du Nivolet 18 sous un soleil magnifique et des sous bois aux tapis chatoyants
- cross de Saint-Jorioz sous la pluie mais toujours dynamisant pour qui sait s'adonner à l'effort
et à la " douleur ensommeillée par la chimie salvatrice !!
Cinema - Musique
- Amour superbe film sur la séparation en fin de vie de 2 êtres amoureux
- sous la ville film sur le ghetto de Lvov en Pologne comment vivre 14 mois à 10 dans les égouts pour survivre
- concert Rencontre Fauré/schuman quattuor pour piano et cordes
Papilles
- le salon des saveurs du Terroir avec l'abondance de vins, charcuterie, fromage et pâtesserie
(developpées dans 2 livres www.mercotte.fr)
congrès et réunions
- Bordeaux toujours très apprécié et passionnant
- Clinique générale la préparation des ateliers pour les professionnels
Tournette sommet too late to carry on Tapis de feuilles plaisir des yeux
Défiance ou confiance ??? Belle posture dans le gris du ciel
terrain légèrement glissant foulée dynamique
Descente Croix du Nivolet 1547 m D+ 1200
Un homme rieur qui ne l'empêche pas d'assumer la gravité de ses films, de Funny Games à La Pianiste, de Caché à Code inconnu. Et ce n'est pas Amour, sa deuxième Palme d'or (après Le Ruban blanc), qui déroge à la règle: Michael Haneke, 70 ans, devenu l'un des plus grands réalisateurs du monde, y met en scène la fin d'une vie et la force des sentiments.
- Dans Amour, pour la première fois, vous ne proposez pas de fin ouverte. Il s'agit même d'une conclusion sans appel. Pourquoi?
Ah non! Je ne propose rien. J'écris toujours mes films de manière que le spectateur ait sa propre interprétation. Pour en avoir parlé avec le public, je sais que la scène finale est vue de manière différente: un acte d'amour, pour certains, le geste d'une personne dépassée par les événements, pour d'autres. On ne sait pas ce que pense réellement le personnage à la fin. Dans la réalité, nous faisons des choses sans vraiment savoir pourquoi. Les apparences sont souvent contradictoires, et nous trouvons une explication qui relève plus de l'alibi que de la raison. L'être humain est d'une complexité insondable et donc la source d'une grande richesse créative.
- Prenez-vous en compte le spectateur et la réaction qu'il aura lorsque vous écrivez vos scénarios?
Le spectateur est une donnée importante dans toute forme d'art. L'échange est essentiel. Un film qui ne laisse pas de place aux fantasmes du public ne fonctionne pas. Un réalisateur se doit de réfléchir à la position du spectateur. Si un livre vous ennuie, vous pouvez passer des pages. Au cinéma ou au théâtre, vous ne pouvez pas sauter des scènes. A moi de retenir son attention jusqu'au bout. Si je n'y parviens pas, j'ai raté mon film.
- Vous rejoignez donc Alfred Hitchcock, qui disait faire de la "direction de spectateur"?
Oui, car la manipulation est l'essence de la mise en scène. La question est ensuite de savoir dans quel sens on manipule. Dans Amour, je veux que le spectateur soit touché et, en même temps, qu'il remplisse, avec ses propres expériences, l'espace que je lui laisse. Il est facile de le noyer dans le sentimentalisme ou le misérabilisme. Tout est une question de mesure. Il faut le saisir, pas l'étouffer. Disons que cela correspond à de la manipulation responsable. Le spectateur est un être humain et je dois respecter sa liberté de penser par lui-même.
- Vous avez été étudiant en psychologie et en philosophie. En quoi cela vous a-t-il aidé pour réaliser des oeuvres de fiction?
Je ne sais pas. J'étais un peu naïf à l'époque. Je voulais étudier la philosophie pour m'aider à trouver des réponses aux grandes interrogations sur le monde. Je n'ai compris qu'une chose: il n'y a pas de réponse. Je n'ai pas été un étudiant très assidu, puisque j'allais trois fois par jour au cinéma. Un de mes grands chocs fut la découverte de Robert Bresson. Emotionnellement, Salo ou les 120 journées de Sodome, de Pasolini, est le film qui m'a le plus marqué. Comme tout le monde. Il est insupportable au sens premier du terme. J'ai le DVD chez moi mais je ne l'ai jamais revu. J'ai peur.
- Que pensez-vous de la phrase de Nietzsche: "Deviens ce que tu es"?
J'adore Nietzsche, mais cette phrase est un peu pathétique, non? C'est une utopie. Certes, on peut rêver ou, en tout cas, faire de son mieux. Je suis sans doute un peu plus tolérant... Non, en fait. Je deviens plus vite agressif. Peut-être la sagesse viendra-t-elle dans les vingt prochaines années.
Fauré 1845-1924 Programme 25 11 2012 Schuman 1810 - 1856
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